Le 3 octobre 2018
Quels enseignements l’écosocialisme français peut il tirer des législatives québécoises ? Du Caquistan à la mort du Pquistan…le triomphe de Québec solidaire.
Budget 2019 ..No change, no chance..les riches s’enrichiront, les pauvres s’appauvriront , la planète se réchauffera
Lundi 3 septembre 2018
Quand les relations de Dany et Y Jadot mettent le feu au patrimoine universel…
Jeudi 30 août 2018
Après les sociaux democrates européens, des partis verts comme le LMP hongrois se rapprochent des néo nazis
Dans cette période de désespérance européenne provoquée par l’extension généralisée de la démocrature, dernier alibi de l’ordoliberalisme, de plus en plus nombreux sont les mouvements progressistes qui depuis des décennies n’ont cessé de la promouvoir en détournant la lutte des classes vers sa forme la plus avilie de la haine de l’autre, du racisme et de l’antisémitisme, qui laissent tomber le masque en reprenant les thèmes de l’extrême droite voire néo nazie.
La contaminition du présentisme, l’incapacité de se projeter dans un avenir désirable, la nostalgie d’une Europe productiviste, provoqués par une social-démocratie ayant renoncé à toutes ses promesses de réduction des inégalités, à ses obligations de solidarité internationale, sans parler de son incapacité à prendre le tournant de la transition écologique, pour ne servir que les intérêts d’un capitalisme financier envahissant, sont en train de les contaminer définitivement.
Empoisonnés par leurs propres turpitudes, des sociaux démocrates suédois, danois, autrichiens, des fractions étendues de l’extrême gauche allemande, en viennent à la veille d’élections nationales ou locales à reprendre le bréviaire anti-immigrés voire antisémite des populistes.
Jusqu’à présent les mouvements écologistes européens paraissaient épargnés…patatras , le chainon le plus fragile, celui de la Hongrie de V Orban, est entrain de céder.
On savait déjà que LMP pour obtenir ses huit députés n’avait pas hésiter à céder trois sièges de Budapest à la coalition d’Orban, lui assurant ainsi la majorité constitutionnelle, maintenant ils vont plus loin en ouvrant des négociations avec le Jobbik, le seul parti ouvertement nazi siégeant dans un parlement national.
Certain•es retorqueront que ce mouvement en plein recentrage deviendrait fréquentable. C’est vrai qu’au sein de ses membres le clivage s’opère entre ceux qui veulent d’abord faire le recensement des juifs hongrois, notamment de ceux ayant une double nationalité pour la mentionner sur leur carte d’identité et ceux qui préféreraient se concentrer tout de suite sur l’expulsion des roms par leur Garde hongroise !
Quand l’écologiste Mate Kanasz Nagy declare qu’il « y a débat, une réflexion commune, beaucoup d’opportunités pour une opposition unie » avec le skinhead Tomas Sneider, le recentreur du Jobbik, qui « n’exècre pas l’islam, mais vomit le juif », on peut se demander ce que le PVE attend pour exclure immédiatement LMP de ses rangs.
On pourrait aussi s’interroger plus largement sur l’absence de réactions des médias bien pensants à cette déclaration commune à Orban et Salvini, considérant que G Soros finance l’élite européenne !
Et que l’on ne réponde pas que leur soi disant adversaire E Macron nous épargnera la catastrophe annoncée. Il n’a plus qu’un seul objectif, l’ accélérer, avant que la prochaine crise économique ne provoque la chute de ses financeurs.
PVE = le Parti Vert Européen est un parti politique européen créé en 2004 à Rome, composé de 32 partis écologistes nationaux de 28 États d’Europe …
Mardi 28 août 2018
Quand la violence symbolique du libéralisme va occulter la raison principale de la démission de N Hulot : la contrainte de fer imposée par « les critères de Maastricht »
Alors que depuis des décennies aucun Ministre d’Etat de la Ve n’avait osé remettre en cause le traité inique de Maastricht, N Hulot n’a pas hésité à dénoncer « cette équation impossible des critères de Maastricht » à l’origine d’une politique de petits pas face à un dérèglement écologique progressant à toute vitesse.
Reconnaitre que l’Europe nue, régulièrement violée par l’ordoliberalisme ne vous protège pas, mais bien au contraire vous exploite vous et votre planète, c’est tout simplement interdit.
Dimanche 19 août 2018
Lundi 30 juillet 2018
Samedi 28 juillet 2018
Dimanche 22 juillet 2018
Lundi 25 juin 2018
Il y a 80 longues années déjà, à l’initiative du Président Roosvelt, une trentaine d’Etats européens, des Amériques et d’Asie se reunissaient à Evian pour tenter de trouver une solution commune à l’accueil des réfugiés juifs fuyant les persécutions nazies et les pogroms des totalitarismes d’ Europe centrale.
En vain…
En 1931, dans ces réflexions sur le Monde actuel , P Valéry , précisait s’agissant de l ‘ Histoire , ‘ »qu’elle ne servait à rien, contenant tout et donnant des exemples de tout » , ajoutant « que dans l’état actuel du monde, le danger de se laisser séduire par elle, était le plus grand que jamais il ne fut « .
Pourtant, attends nous qu’ après l’échec annoncé du prochain Conseil de Bruxelles, dont la question centrale se focalisera sur l’accueil des réfugiés , cette fois méditerranéens, les bons esprits se réfèrent, une fois encore, à un passé pourtant bien révolu.
Pourquoi ? Toujours pour l’unique et simple bonne raison , que dans leur volonté de ne pas voir le monde tel qu’il est, c’est à dire dans sa barbarie la plus nue, ils préfèrent encore se raccrocher à une histoire certes dramatique , en espérant que l’évocation du souvenir pourrait exorciser le présent. Dans le genre » plus jamais ça » …alors que ‘le plus terrible encore est à venir « .
Occulter le présent, dans la conjoncture actuelle , c’est tout d’abord éviter que le Conseil des 28 et 29 juin ne soit perçu pour ce qu’il est: la fin de l’ Union Européenne et de ses illusions.
Après l’échec du plan de relocalisation de J C Juncker, visant à relocaliser 120 000 réfugiés au sein des 28, le pénible compromis auquel pourraient éventuellement parvenir les chefs de gouvernement ,qui ne boycotteront pas le sommet, sonnera en effet le glas de la méthode communautaire ou plus prosaïquement de la méthode fédérale qui présidait à la construction européenne depuis le Traité d’ Amsterdam.
Dorénavant, les accords de Shengen et de Dublin caducs, les politiques de contrôle , d’asile et d’immigration, c’est à dire la localisation et relocalisation des flux migratoires traversant la méditerranée, se réglera par des accords bi ou multi latéraux entre Etats membres et leurs nouvelles colonies (« établissement humain établi par une puissance étrangère dans une région qui lui est initialement étrangère « ) albanaises, bosniaques ou kosovars.
Alors que la libre circulation des capitaux, services et marchandises à l’origine de cette Union était garantie depuis le 1er Janvier 1958, la longue histoire de la circulation des humains s’achèvera ce 29 Juin prochain; dans des camps installés aux marches de la nouvelle forteresse.
Ne pas vouloir le présent c’est aussi et surtout , refuser d’ admettre que le capitalisme financier est à la croisée des chemins.
Pour maintenir le taux de profit d’une accumulation sans précédent de liquidités, sans avancées majeures du progrès technique et après avoir épuisé les avantages de la division internationale du travail (et que dire de l’épuisement des ressources naturelles ) , il n’a plus le choix.
Soit il détruit du capital, par la guerre ou une crise dont 1929 ou 2008 nous apparaitront retrospectivement comme des ballades de printemps. Soit il exerce une pression telle sur le prix du travail , que les nouvelles générations seront amenées à regretter les conditions de vie des masses laborieuses du XIX ième .
Ne pouvant accomplir l’une et l’autre sans disparaitre une bonne fois pour toute, vous comprendrez que les bienpensants aient besoin de se rassurer en se référant à une histoire qui bien que tragique fut neanmoins surpassée.
Cette fois il n’y aura pas de 2ème mi temps
PS Face à cette crise sans précédent la multiplication des candidatures écologistes aux prochaines européennes ferait rire, si la situation n’était pas aussi tragique .
Vendredi 15 juin 2018
Lundi 28 mai 2018
Italie : Interrogé sur l’accord gouvernemental porté par Giuseppe Conte et l’adoucissement des programmes européens de deux partis, qui pour la première fois depuis 1992 recueillaient plus de 50 % des voix de l’électorat italien, Stefano Fassina, un des fondateurs de Sinistra italiana, considérait « l’hypothèse de changer les traités européens comme sans espoir « .
Celui qui, vice ministre de l’économie de Enrico Letta démissionna car il s’était « rendu compte que la pression de l’UE ne lui laissait aucune marge de manoeuvre pour agir en faveur des travailleurs, des chômeurs et des retraités » précisait cependant que si la coalition « rompait avec le pacte budgétaire européen, il lui apporterait son soutien » tout en rappelant qu’il condamnait sa politique fiscale et anti migrants.
Depuis lors le Président d’une nation dont l’art. 1 de la Constitution de 1947 précise – s’il en était besoin – que « la souveraineté appartient au peuple », dans un acte d’une invraisemblable irresponsabilité vient de provoquer la démission d’un premier ministre, certes fantoche , et d’appeler à de nouvelles élections législatives à l’automne prochain.
Le prétexte, le choix d’un vieillard de 82 ans, Paolo Savona, ancien dirigeant du Medef italien, eurosceptique de façade, comme Ministre de l’économie. Une véritable provocation, alors que la veille, les marchés s’étaient estimés triplement confortés : assurés, ré-assurés et ré-ré-assurés par un programme démagogique dont les principales victimes auraient été les migrant•e•s.
Après le choc budgétaire, celui qui a consisté à socialiser les pertes du capital financier après la crise de 2007 2008, après le choc social celui qui impose la règle d’or pour en solvabiliser le financement, l’heure du choc de l’humiliation définitive du salariat européen aurait-elle donc sonné ?
Demain ce n’est pas à 50% que nos voisin•e•s italiens soutiendront les mouvements politiques qui, surfant sur l’effondrement d’une sociale-démocratie coupable de trop longues années de renoncement (cf. récemment François Hollande et son pseudo refus de ratifier les Traités de la honte), parient sur la dégradation de la lutte des classes sous sa forme avilie du racisme et de la xénophobie, mais aux deux tiers !
Avant que les conséquences de la surproduction de profits, de leur surconcentration distributive, ne conduisent à l’effondrement de ce mode de production qui apparait chaque jour plus archaïque, c’est d’abord les plus déshérité•e•s, les plus exploité•e•s à commencer par les immigré•e•s et cette masse croissante de ceux et celles qui poussé•e•s à bout s’auto désignent, dans la haine d’eux et elles-mêmes, de « pauvres blancs » , qui seront les premières victimes.
A l’école Macron, les dirigeant•e•s européen•ne•s, leurs médias démagogues et racistes comme le Spiegel, ont donc décidé d’humilier leurs victimes. Après avoir fait plonger la Grèce dans la misère, ils s’en prennent au peuple qui, il y a encore quelques années, était le plus Europeen des européens.
De véritables criminels, puissent-ils un jour être jugés pour ce qu’ils ont laissé faire à leur pantin de Mattarella.
1- Quand la pensée unique se déchaîne contre les risques que ferait peser sur l’UE et l’Euro, la coalition populiste italienne , demandez vous pourquoi ? Ne serait ce pas pour mieux vous enchaîner aux mythes de l’économie sociale de marché ?
(2) http://www.voxeurop.eu/fr/content/article/4054321-la-belle-endormie
http://nepszava.hu/cikk/1157122-az–lmp–budapesten–ot–kepviselot–ajandekozott-a-fidesznek
Le 23 mars 2018
Le 6 mars 2018